Poireaux dans les pyrénées : Mai 2007
Salut les jeunes... après 9 mois sans vacances, j'ai décidé de me débrider les roubignoles en organisant une virée entre potes dans les pyrénées. Nous avions envisagé 5 personnes, et c'est finalement à deux que nous sommes partis (Misstik et moi-même).
Bilan : un long week end de 4 jours (samedi à mardi), près de 1400 bornes de parcourues, et des frais plutôt modérés, même si on considère qu'on aurait pu faire plus cheap niveau hébergement.
Donc niveau frais : 108 € pour 3 nuits et 2 repas du soir à l'hotel (super repas au passage
) et 20€ de bouffe par personne pour le ptit dej et le repas du midi 
Ajoutez à cela environ 90 € d'essence, on s'en est pas trop mal tiré pour des poireaux de l'organisation avec un total d'environ 210€ par personne
Allez je me lance, voici le détail des journées :
Jour 1 : descente de Bordeaux à Oloron, notre camp de base.
Jour 2 : Balade côté France dans les pyrénées.
Jour 3 : Balade côté Espagne.
Jour 4 : Retour
Juste avant de commencer, il faut dire que je suis peu expérimenté (environ 15 000 bornes au guidon de ma bandouille) et que Misstik avait son B12 depuis seulement 6 000 bornes (deuxième moto équipée d'un superbe train de macadam). Autant dire que nous y sommes allés mollo et en progressivité
Préparation :
Une superbe checklist qui comprenait moult outils
, l'équipement pilote et les accessoires divers (bombe de graisse, gode...)
Pour la bécane et les pépins :
Pneus, Plaquettes, Vidange, Bombe de graisse, WD40 ou huile fine, Gants de bricolage, Chiffon, tournevis cruciforme et plat (2 tailles), Clé à bougies, clés plates (10 => 18), Clés allen, Sacs plastiques, fusibles (10/15 A), Ampoules de rechange (1 jeu pour les feux), Scotch armé, Colle, Bombe anti crevaison, Double des clés
Pour les paÿlotes :
Pantalon renforcé, Equipement pluie (kway, combinaison…), Bottes, Gants de rechange, Doublure, tour de cou/écharpe, Sac à dos/Sacoche/Cavalières, Monnaie (€) => pour payer les amendes en espagne
, portable + chargeur + forfait (option EUROPE si possible), Trousse de soins (alcool, pansements, gaze, strap), Carte routière.
Bref super exhaustif, et rangés dans les sacoches de mon superbe étron qui affichait 63 000 bornes au compteur

N'oublions pas l'indispensable repérage du trajet sous Google Earth... permettant de trouver des itinéraires bis.
Jour 1 : descente de Bordeaux à Oloron
Je suis parti de Gradignan (Bordeaux) vers 10h00 Pour rejoindre Misstik à la sortie d'autoroute de Marmande. Merci les bouchons d'oreille, l'autoproute c'est vraiment chiant
Dès l'arrivée du bonhomme, direction Lavardac, puis Condom et enfin Eauze. Pause bouffe. Direction Miélan (beaucoup plus bas) pour faire un plein en passant par des routes sympa.

Nous avons ensuite foncé à travers Tarbes, puis pris direction Pontacq/Benejacq/Nay/Arudy pour finalement arriver à notre point de chute (façon de parler
) : Oloron Sainte Marie.
Arrivé là-bas, mauvais nouvelle : les cols en altitude étaient fermés, donc exit la route du tourmalet, le col de l'aubisque et le passage en Espagne prévu sont à l'eau (ou plutôt à la neige). Donc modification de l'itinéraire prévu pour faire une itinéraire sans basculer d'une vallée à l'autre
Direction l'hotel qui faisait un peu hotel de technico-commercial plus que rade pour motards, mais bouffe impeccable
Seul bémol, un parking un peu cheap qui nous a obligé à augmenter les mesures de sécurité durant la nuit sur les bécanes (rien de bien méchant, juste chier sous la selle pour éloigner les voleurs et faire des tours de garde en fractionnant le sommeil tous les 1/4 d'heure).
Jour 2 : les pyrénées françaises.
Allez, réveil à 8h30, douche... et mattage du GP de chine pour bien commencer la journée (c'était pas prévu
).

Du coup, on est partis un poil plus tard que prévu (9h45) sans compter qu'on devait déjeuner... donc bouffe sur un banc dans Oloron et décollage pour la première partie de notre itinéraire : la route entre Asasp-Arros et Arudy... malheureux hinhinhin
20 bornes où Misstik a chié dans son froc sur des routes complètement trempées entre 20 et 40 à l'heure, et bien évidemment avec un bitume pas super terrible (régulier mais le revêtement était un peu dégradé) et par moment cracra
Faut dire qu'avec un train de macadam, tu tiens pas sous la flotte, surtout à froid dès le matin 
Par contre mes Z6, du tonnerre
(je vais le répéter 50 fois, faites pas chier
)
Bref, on s'est trainé comme des vaches (moi j'ai trouvé ça sympa mais bon, faut le faire quand la route est sèche
), et Misstik sentait plus ses bras de gueille tellement qu'il était crispé 
Donc ensuite, c'est direction Lourdes pour faire le plein de censsé en passant par Louvie-Juzon, Bruges et Asson. Sur du sec cette fois-ci, nous avions bon espoir.
Après avoir braqué la caissière de la station essence, nous nous dirigeons vers les méandres montagneux en prenant la direction d'Argelès-Gazost. Notre objectif : Gavarnie. Pas de cul, le relief est bouché et la route commence à s'humidifier en même temps que le slip de Misstik. Nous décidons donc d'aller vers Cauterets qui semble plus dégagé... My ass
Une satanée montée bien viroleuse jusqu'à Cauterets, bien mouillée aussi qui m'a fait prendre de l'assurance sur route humide (mais propre)
Arrivé à Cauterets, je propose à mon compagnon d'infortune de monter par la route des télécabines qui nous permettra certainement d'entrevoir le soleil. Au menu, des sympathiques épingles où rouler est un vrai plaisir

Personne sur la route, pas une caisse pas un motard, on est seuls au monde. Nous nous arrêtons pour admirer une cascade (bin ouais, en ville l'eau on la voit qu'en bouteilles ou sous la douche).

Puis nous montons jusqu'au départ des télécabines... géniaaaal, un superbe brouillard nous attend. Et un vent froid et humide nous rentre jusque dans la raie des fesses, moment idéal pour casser la graine dans une coulée d'avalanche. Heureusement, le temps va se dégager progressivement, et nous allons enfin pouvoir profiter de ces belles routes

Au passage, j'avais réussi à coincer un gravillon dans mon étrier arrière, ça faisait un joli bruit avec le disque
Nous redescendons donc jusqu'à Cauterets puis remontons vers le Pont d'Espagne. Yipiaargl quelle montée, des épingles hyper serré, criouaaarc le cale pied sur la route séchante, et vas-y que je travaille les trajectoires, et vas-y que je rentre trop fort dans celle-ci et que j'écarte la trajectoire parce que je me raaaate
mais personne sur la route, et au final un spectacle visuel très sympathique.

Descente jusqu'à Cauterets (criouaaarc) dans cette sympathique route non fréquentée et bourrée d'épingles, et re-
Pour la descente entre Cauterets et Argelès-Gazost, je décide de mettre à profit un peu de cette assurance prise sur les routes sinueuses pour faire gueuler un peu le moteur de la bandouille et éprouver cette vieille partie cycle... pas de freins surtout (un coup à se vautrer ça
), du gaz et de l'angle pour me taper la descente, un vrai bonheur à soixante-dix kilomètres à l'heure 
"- Bon on fait quoi on rentre?
- bouaf il est 15h30...
- on monte jusqu'à Luz?
- allez!!!"
Et bim, montée jusqu'à Luz Saint sauveur en 20 petites minutes après hésitation... suivie d'une montée jusqu'à la station de ski Luz Ardiden et là mes ptits gars... entre une montée entrecoupée par deux troupeaux de moutons et des repérages de traces de bouse sur 20 mètres (elles se torchent le cul en descente sur la route ou quoi les vaches
), nous nous sommes éclatés!! Un bitume nickel et lisse (à part quelques crottes de mouton), des épingles et des virages serrés à gogo, personne sur la route, sol sec, une visibilité impeccable, il est temps de faire hurler les bandits!!! Au lieu de vous narrer le plaisir de plonger d'un virage à l'autre en jouant du sélecteur, rentrer les rapports comme un goret, sentir le souffle de la liberté à travers son casque... voici quelques clichés :

Bon, évidemment, fallait que j'apporte ma petite touche personnelle, cf. bourdes à deux balles Balade dans les pyrénées.
Après ces petites émotions, nous sommes rentrés tranquillement à Oloron et avons été pris en chasse par une porche 911 qui a voulu faire le tapin sur la route en bourrant à plus de 180
Après avoir matté le résultat des érections (bravo le motard journaliste qui s'est pris une caisse
), une bouffe d'enfer au restau de l'hotel et direction le lit pour matter quelques conneries à la téloche. C'est que demain on a du maille : direction l'Espagne!!
Jour 3 : Balade côté Espagne (cf. putain de temps)
Après avoir regardé la météo qui changeait d'avis comme de chemise durant les 3/4 de la soirée, nous avons réussi à prendre l'intérieur à l'insomnie et fait un gros dodo.

Réveil le lendemain : temps de merde, ouaiiis
Donc direction Mauléon-Licharre après avoir fait les courses au Leclerc d'Oloron Sainte Marie (+ achat du ptit dej et un plein) en passant par Hopital Saint Blaise (j'avais rien bande de tâches, c'était le nom de la ville
). Le but? passer le col d'osquich puis se diriger vers Saint Jean-Pied-de-port pour basculer vers l'Espagne... ha purée, cette aventure 
Passage du col d'Osquich dans un brouillard à couper au couteau (et j'avais que mon cutter, la loose
), une humidité de 300%, une température assez basse pour nous refroidir correctement. L'aventure, mais différemment de la veille 
Arrivée à Saint Jean, petite pause et commentaires sur "ce superbe col complètement bouché mais avec une route chouette, comme toujours". Direction l'Espagne, c'est parti. on paasse par Arneguy puis Valcarlos pour arriver sur Puerto de Ibaneta en passant par le col de l'Uteruz (voila, la blague est faite, depuis le temps que je voulais la placer celle-là
). Alors petit commentaire sur la route : bitume impeccable, virages à gogo, une route à faire 
Par contre, la route était complètement trempe (comme d'hab de toute façon
), j'ai pu étrenner mes Z6 qui étaient bien chauds
Bin sur une virage serré pris à 50, on va dire que les pneus commencent légèrement à glissouiller quand le cale-pied s'approche du sol 
Les motos étaient bien dégueulasses, mention spéciale à mes sacoches et à la bécane de misstik sale jusque sur le selle (certainement à cause de la bavette absente).

Nous avons donc passé le col sans nous en apercevoir (on voyait pas à 10 mètres, affolant :blague
jusque avant Puerto de Ibaneta où nous avons fait une petite pause avant de redecendre par la route de Pampelune. Nous sommes donc passés ensuite par la ville de Roncevalles avant de nous enfoncer dans la valle de Erro. Attention aux camions qui descendent devant vous en prenant les virages à toc et en dérapage 
Nous nous sommes arrêtés pour becter sur un chemin allant à Saint Jacques de compostelle (bon courage les marcheurs), avant de faire une petite vidéo de cette merveilleuse route. Petite précision : j'avais calé mon appareil photo dans une de mes sacoches, ça rend pas trop mal mais je me traine
CLIQUER ICI POUR VOIR LA VIDEO
Pour finir avec l'espagne, nous continuons sur des routes sèches et plus rapides (mais toujours tournantes) en passant par Erro puis en repartant vers Urtasun afin de repasser du côté Français par le Collado de Urquiaga.
Génial, au fur et à mesure que nous montons, la route devient de plus en plus humide, et le ciel se voile plus que de raison... nous finissons au milieu d'une forêt à rouler à 50 dans une humidité épouvantable, planqués du ciel par les arbres qui semblent dévorer tout ce qui passe autour de la route... limite on se croyait la nuit par moments.
Nous débouchons sur une batisse abandonnée où je décide d'enfiler mon k-way.

Nous débouchons sur la vallée des Aldudes, une merveille parait-il... sauf que nous ne voyons pas à 10 mètres, et parfois même il est difficile de distinguer la route devant nous
. Nous finissons par redescendre en altitude au milieu de pâturages où des moutons sont rassemblés (sauf un con qui a réussi à s'échapper et qui essaie de rentrer dans le pré en passant entre les barbelés, gargl
).
Nous finissons par arriver à Saint Etienne de Baïgorry où nous grignotons quelques saloperies en se rinçant la dalle au bar du coin. J'ai bien entendu fait mon boulet en allant demander le nom du bled dans lequel nous étions à la patronne du bar, vu que j'ai une mémoire d'oursin... merci les poivrasses de vos rires
Sympa au passage ce petit village

Nous reprenons ensuite le chemin de Saint Jean Pied-de-Port pour finalement repasser le col d'Osquich, enfin dégagé

Enfin arrivé à Oloron, j'en ai profité pour faire ma mini-bourde du week end cf. bourdes à deux balles balade dans les pyrénées (2)
Le retour
Et le lendemain nous sommes repartis par la même route par laquelle nous étions venus... avec un arrêt dans un bled pour grailler :

Merci Misstik d'avoir pris une boîte qui s'ouvrait avec l'ouvre-boîte que nous n'avions pas
Donc c'était bien chouette, je crois qu'on a fait le tour des endroits pas où nous étions passés. En espérant que ça vous a donné des idées et surtout envie de faire votre propre virée les poireaux
Bilan : un long week end de 4 jours (samedi à mardi), près de 1400 bornes de parcourues, et des frais plutôt modérés, même si on considère qu'on aurait pu faire plus cheap niveau hébergement.
Donc niveau frais : 108 € pour 3 nuits et 2 repas du soir à l'hotel (super repas au passage


Ajoutez à cela environ 90 € d'essence, on s'en est pas trop mal tiré pour des poireaux de l'organisation avec un total d'environ 210€ par personne

Allez je me lance, voici le détail des journées :
Jour 1 : descente de Bordeaux à Oloron, notre camp de base.
Jour 2 : Balade côté France dans les pyrénées.
Jour 3 : Balade côté Espagne.
Jour 4 : Retour

Juste avant de commencer, il faut dire que je suis peu expérimenté (environ 15 000 bornes au guidon de ma bandouille) et que Misstik avait son B12 depuis seulement 6 000 bornes (deuxième moto équipée d'un superbe train de macadam). Autant dire que nous y sommes allés mollo et en progressivité

Préparation :
Une superbe checklist qui comprenait moult outils

Pour la bécane et les pépins :
Pneus, Plaquettes, Vidange, Bombe de graisse, WD40 ou huile fine, Gants de bricolage, Chiffon, tournevis cruciforme et plat (2 tailles), Clé à bougies, clés plates (10 => 18), Clés allen, Sacs plastiques, fusibles (10/15 A), Ampoules de rechange (1 jeu pour les feux), Scotch armé, Colle, Bombe anti crevaison, Double des clés
Pour les paÿlotes :
Pantalon renforcé, Equipement pluie (kway, combinaison…), Bottes, Gants de rechange, Doublure, tour de cou/écharpe, Sac à dos/Sacoche/Cavalières, Monnaie (€) => pour payer les amendes en espagne

Bref super exhaustif, et rangés dans les sacoches de mon superbe étron qui affichait 63 000 bornes au compteur


N'oublions pas l'indispensable repérage du trajet sous Google Earth... permettant de trouver des itinéraires bis.
Jour 1 : descente de Bordeaux à Oloron
Je suis parti de Gradignan (Bordeaux) vers 10h00 Pour rejoindre Misstik à la sortie d'autoroute de Marmande. Merci les bouchons d'oreille, l'autoproute c'est vraiment chiant

Dès l'arrivée du bonhomme, direction Lavardac, puis Condom et enfin Eauze. Pause bouffe. Direction Miélan (beaucoup plus bas) pour faire un plein en passant par des routes sympa.

Nous avons ensuite foncé à travers Tarbes, puis pris direction Pontacq/Benejacq/Nay/Arudy pour finalement arriver à notre point de chute (façon de parler

Arrivé là-bas, mauvais nouvelle : les cols en altitude étaient fermés, donc exit la route du tourmalet, le col de l'aubisque et le passage en Espagne prévu sont à l'eau (ou plutôt à la neige). Donc modification de l'itinéraire prévu pour faire une itinéraire sans basculer d'une vallée à l'autre

Direction l'hotel qui faisait un peu hotel de technico-commercial plus que rade pour motards, mais bouffe impeccable

Jour 2 : les pyrénées françaises.
Allez, réveil à 8h30, douche... et mattage du GP de chine pour bien commencer la journée (c'était pas prévu


Du coup, on est partis un poil plus tard que prévu (9h45) sans compter qu'on devait déjeuner... donc bouffe sur un banc dans Oloron et décollage pour la première partie de notre itinéraire : la route entre Asasp-Arros et Arudy... malheureux hinhinhin

20 bornes où Misstik a chié dans son froc sur des routes complètement trempées entre 20 et 40 à l'heure, et bien évidemment avec un bitume pas super terrible (régulier mais le revêtement était un peu dégradé) et par moment cracra


Par contre mes Z6, du tonnerre


Bref, on s'est trainé comme des vaches (moi j'ai trouvé ça sympa mais bon, faut le faire quand la route est sèche


Donc ensuite, c'est direction Lourdes pour faire le plein de censsé en passant par Louvie-Juzon, Bruges et Asson. Sur du sec cette fois-ci, nous avions bon espoir.
Après avoir braqué la caissière de la station essence, nous nous dirigeons vers les méandres montagneux en prenant la direction d'Argelès-Gazost. Notre objectif : Gavarnie. Pas de cul, le relief est bouché et la route commence à s'humidifier en même temps que le slip de Misstik. Nous décidons donc d'aller vers Cauterets qui semble plus dégagé... My ass

Une satanée montée bien viroleuse jusqu'à Cauterets, bien mouillée aussi qui m'a fait prendre de l'assurance sur route humide (mais propre)

Arrivé à Cauterets, je propose à mon compagnon d'infortune de monter par la route des télécabines qui nous permettra certainement d'entrevoir le soleil. Au menu, des sympathiques épingles où rouler est un vrai plaisir


Personne sur la route, pas une caisse pas un motard, on est seuls au monde. Nous nous arrêtons pour admirer une cascade (bin ouais, en ville l'eau on la voit qu'en bouteilles ou sous la douche).

Puis nous montons jusqu'au départ des télécabines... géniaaaal, un superbe brouillard nous attend. Et un vent froid et humide nous rentre jusque dans la raie des fesses, moment idéal pour casser la graine dans une coulée d'avalanche. Heureusement, le temps va se dégager progressivement, et nous allons enfin pouvoir profiter de ces belles routes


Au passage, j'avais réussi à coincer un gravillon dans mon étrier arrière, ça faisait un joli bruit avec le disque

Nous redescendons donc jusqu'à Cauterets puis remontons vers le Pont d'Espagne. Yipiaargl quelle montée, des épingles hyper serré, criouaaarc le cale pied sur la route séchante, et vas-y que je travaille les trajectoires, et vas-y que je rentre trop fort dans celle-ci et que j'écarte la trajectoire parce que je me raaaate




Descente jusqu'à Cauterets (criouaaarc) dans cette sympathique route non fréquentée et bourrée d'épingles, et re-

Pour la descente entre Cauterets et Argelès-Gazost, je décide de mettre à profit un peu de cette assurance prise sur les routes sinueuses pour faire gueuler un peu le moteur de la bandouille et éprouver cette vieille partie cycle... pas de freins surtout (un coup à se vautrer ça


"- Bon on fait quoi on rentre?
- bouaf il est 15h30...
- on monte jusqu'à Luz?
- allez!!!"
Et bim, montée jusqu'à Luz Saint sauveur en 20 petites minutes après hésitation... suivie d'une montée jusqu'à la station de ski Luz Ardiden et là mes ptits gars... entre une montée entrecoupée par deux troupeaux de moutons et des repérages de traces de bouse sur 20 mètres (elles se torchent le cul en descente sur la route ou quoi les vaches




Bon, évidemment, fallait que j'apporte ma petite touche personnelle, cf. bourdes à deux balles Balade dans les pyrénées.

Après ces petites émotions, nous sommes rentrés tranquillement à Oloron et avons été pris en chasse par une porche 911 qui a voulu faire le tapin sur la route en bourrant à plus de 180

Après avoir matté le résultat des érections (bravo le motard journaliste qui s'est pris une caisse

Jour 3 : Balade côté Espagne (cf. putain de temps)
Après avoir regardé la météo qui changeait d'avis comme de chemise durant les 3/4 de la soirée, nous avons réussi à prendre l'intérieur à l'insomnie et fait un gros dodo.

Réveil le lendemain : temps de merde, ouaiiis

Donc direction Mauléon-Licharre après avoir fait les courses au Leclerc d'Oloron Sainte Marie (+ achat du ptit dej et un plein) en passant par Hopital Saint Blaise (j'avais rien bande de tâches, c'était le nom de la ville


Passage du col d'Osquich dans un brouillard à couper au couteau (et j'avais que mon cutter, la loose


Arrivée à Saint Jean, petite pause et commentaires sur "ce superbe col complètement bouché mais avec une route chouette, comme toujours". Direction l'Espagne, c'est parti. on paasse par Arneguy puis Valcarlos pour arriver sur Puerto de Ibaneta en passant par le col de l'Uteruz (voila, la blague est faite, depuis le temps que je voulais la placer celle-là


Par contre, la route était complètement trempe (comme d'hab de toute façon



Les motos étaient bien dégueulasses, mention spéciale à mes sacoches et à la bécane de misstik sale jusque sur le selle (certainement à cause de la bavette absente).

Nous avons donc passé le col sans nous en apercevoir (on voyait pas à 10 mètres, affolant :blague


Nous nous sommes arrêtés pour becter sur un chemin allant à Saint Jacques de compostelle (bon courage les marcheurs), avant de faire une petite vidéo de cette merveilleuse route. Petite précision : j'avais calé mon appareil photo dans une de mes sacoches, ça rend pas trop mal mais je me traine

CLIQUER ICI POUR VOIR LA VIDEO
Pour finir avec l'espagne, nous continuons sur des routes sèches et plus rapides (mais toujours tournantes) en passant par Erro puis en repartant vers Urtasun afin de repasser du côté Français par le Collado de Urquiaga.
Génial, au fur et à mesure que nous montons, la route devient de plus en plus humide, et le ciel se voile plus que de raison... nous finissons au milieu d'une forêt à rouler à 50 dans une humidité épouvantable, planqués du ciel par les arbres qui semblent dévorer tout ce qui passe autour de la route... limite on se croyait la nuit par moments.
Nous débouchons sur une batisse abandonnée où je décide d'enfiler mon k-way.

Nous débouchons sur la vallée des Aldudes, une merveille parait-il... sauf que nous ne voyons pas à 10 mètres, et parfois même il est difficile de distinguer la route devant nous


Nous finissons par arriver à Saint Etienne de Baïgorry où nous grignotons quelques saloperies en se rinçant la dalle au bar du coin. J'ai bien entendu fait mon boulet en allant demander le nom du bled dans lequel nous étions à la patronne du bar, vu que j'ai une mémoire d'oursin... merci les poivrasses de vos rires

Sympa au passage ce petit village



Nous reprenons ensuite le chemin de Saint Jean Pied-de-Port pour finalement repasser le col d'Osquich, enfin dégagé



Enfin arrivé à Oloron, j'en ai profité pour faire ma mini-bourde du week end cf. bourdes à deux balles balade dans les pyrénées (2)

Le retour

Et le lendemain nous sommes repartis par la même route par laquelle nous étions venus... avec un arrêt dans un bled pour grailler :

Merci Misstik d'avoir pris une boîte qui s'ouvrait avec l'ouvre-boîte que nous n'avions pas

Donc c'était bien chouette, je crois qu'on a fait le tour des endroits pas où nous étions passés. En espérant que ça vous a donné des idées et surtout envie de faire votre propre virée les poireaux
